1. |
Dans Tes Pas
08:18
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Je marche dans tes pas
Ne le vois-tu pas
Je cours après toi
Mais tu n'es pas là
Parfois j'aperçois ton ombre qui file
Mais tu t'en fous tu continues ton chemin
Je marche dans tes pas
Mais tu es là-bas
Je cours après toi
Mais tu n'm'entends pas
Parfois je voudrais t'attraper ou crier
Regarde-moi
Je marche dans tes pas
Ne le vois-tu pas
Je cours après toi
Mais tu n'es pas là
Parfois j'aperçois ton ombre qui file
Mais tu t'en fous tu continues ton chemin
Je marche dans tes pas
Mais tu es loin déjà
Je cours après tout
Tu n'm'entends plus déjà
Parfois je voudrais t'attraper ou crier
Retourne-toi
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2. |
J' Aimerais Bien
04:46
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J'imagine bien souvent
Des histoires sur les gens
Quand ils passent sous ma fenêtre
Je leur invente des passés des futurs
J'voudrais bien aller dehors
Histoire de voir si mes histoires sont vraies
Mais dehors il y a trop de monde
Oui, dehors, le bruit gronde
J'aimerais bien aller ailleurs
Voir le monde et ses couleurs
Chaque jour je me prépare
Pour le grand départ
Oui
J'aimerais bien aller ailleurs
Voir où se cache le bonheur
Oui mais j'ai bien trop peur
Alors je reste à l'intérieur
Et je rêve tout le temps
De tous ces continents inconnus
Là-bas où les gens vivent nus
Sans même craindre la pluie
Je voudrais marcher sur le sable
Et puis nager très loin dans l'océan
Comme ceux que rien n'arrête
Ni le bruit ni la tempête
J'aimerais bien aller ailleurs
Voir le monde et ses couleurs
Chaque jour je me prépare
Pour le grand départ
Oui
J'aimerais bien aller ailleurs
Voir où se cache le bonheur
Mais j'ai bien trop peur
Alors je reste à l'intérieur
Parfois je devine
Toutes les fêtes voisines
Je regarde ceux qui dansent
En pensant qu'ils ont tant chance
Je les entends rire
J'imagine leur plaisir
Qu'y a-t-il de pire ?
Ne rien vivre ou mourir ?
J'aimerais bien aller ailleurs
Voir le monde et ses couleurs
Chaque jour je me prépare
Pour le grand départ
Oui
J'aimerais bien aller ailleurs
Voir où se cache le bonheur
Mais j'ai bien trop peur
Alors je reste à l'intérieur
J'aimerais bien ne plus avoir peur
De tout de rien de moi et puis d'eux
Du temps qu'il fait ou bien du temps qui passe
Oui j'aimerais bien
Mais chaque soir la peur m'enlace
Elle me glace
Alors je reste sans bouger
Derrière ma fenêtre
Et je regarde les gens
Tous les passants
Tous les vivants
Et j'imagine
Que
J'aimerais bien
Oui
J'aimerais bien
Oh
J'aimerais bien
Oui
J'aimerais bien
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3. |
Le Train
04:04
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Voilà le train de mes pensées
Qui ne veut jamais s'arrêter
Chaque wagon rempli de mots
Qui ne font que se bousculer
Ça défile ça défile
À toute vapeur à toute vitesse
Je n'arrive pas à le freiner
J'perds le contrôle de mes pensées
Et je n'ai pas assez de mains
Ni même assez de stylos
Pour attraper toutes mes pensées
Et les coucher sur le papier
Ça va trop vite ça va trop fort
Je n'sais pas comment les stopper
Toutes ces milliards de pensées
Font une course qui m'affole
Je crois bien que je deviens folle
À force à force de penser
À toute vitesse
On va finir par se crasher
C'n'est pas qu'une seule araignée
Qui me cavale au plafonnier
Ce sont des milliers des milliers
Qui courent avec toutes leurs pattes
Et j'ai pas assez de savates
Pour toutes les écrabouiller
Je voudrais bien les zigouiller
Mais y en a trop oui y en a trop
J'ai beau crié pitié
Elle ne s'arrêtent pas de sprinter
C'est le train à très grand vitesse
Et je suis sur le bord du quai
Je n'arrive pas à monter dedans
J'ai loupé l'coche
Le train est parti sans moi
Et me voilà qui le regarde
Il me donne le tournis
À force de me tourner autour
Je voudrais bien monter dedans
Et attraper toutes mes pensées
C'est le train des milliers de mots
Qui filent entre mes 2 oreilles
Et puis ça rime ou ça rime pas
De toute façon ça fait pareil
Car je ne peux pas les attraper
Ils continuent de m'échapper
Et ils rigolent
Ils se gondolent
Et dégringolent
Et se déforment
Ça fait un de ces boucans
Ça me rend folle
Ce n'est pas qu'un petit vélo
Qui file à toute allure
Dans mon crâne minuscule
Ce sont des milliers de vélos
Qui pédalent dans mon ciboulot
Et j'ai beau demander grâce
Ils n'veulent pas freiner la cadence
Ils passent ils passent et ils repassent
Sans que je puisse suivre la danse
Et ça crisse dans ma tête
Les rouages des petits vélos
Et mes pensées s'entêtent
À force de les voir aller
Et venir
T'entends pas comme ça résonne
Tu crois que c'est moi qui déraisonne
Mais dans le silence
Je te jure
Que ça résonne dans tous les sens
Ça dzing et ça buzz
Ça pète dans tous les sens
On se croirait l'quatorze juillet
C'est ptêt le bruit de ma démence
Du matin jusqu'au soir
Les pensées fusent à toute berzingue
Et ça m' rend dingue dingue dingue
Ding dong
C'est le gong du top départ
Voilà le train qui redémarre
Et j'ai beau supplier crier
Le train ne veut pas s'arrêter
Le train aux milliers de pensées
Continue de rouler rouler
Ça va trop vite ça va trop vite
Comment fait-on pour l'arrêter
Comment fait-on pour l'arrêter
Pour l'arrêter
Pour l'arrêter
Pour l'arrêter
Pour l'arrêter
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4. |
Je Pense A Toi
03:11
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Je regarde les arbres
Qui se balancent au vent
Sur un fond de ciel blanc
Et je pense à toi
Je regarde les feuilles
Amassées sur le sol
Et le ciel est malade
Quand je pense à toi
Je pense à toi
Dans ton pays là-bas
Je regarde le ciel
Impassibles nuages
Qu'ils soient gris ou bien noirs
Moi je pense à toi
Et je crois voir là-haut
Ton fantôme aux oiseaux
Lorsque la terre exhale
Son sinistre râle
Je pense à toi
Dans ton pays là-bas
Je pense à toi
Qui n'existes pas
Je pense à toi
L'amour ne tient qu'à toi
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5. |
Léo
04:34
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Au beau milieu de la nuit tu sursautes dans ton lit
Quelque chose près de toi tu le sais a fait du bruit
Derrière la porte du placard une bête se cache
Dans le noir de cette maison que tu ne connais pas
Tu tâtonnes tu cherches un petit rayon de lumière
Tu voudrais crier à l'aide mais tu n'oses pas
Il reste une bière posée tout près là sur la table
Tu voudrais y noyer toute ta peur d'enfant malade
Mais ton verre seul n'y suffirait pas alors tu pars
Tu fonces
Défoncé
Tu fuis
Tes monstres
Sur cette route de campagne que tu n'as jamais vue
Les arbres dans la nuit semblent vouloir te manger tout cru
Tu frissonnes dans l'air mais tant pis tu accélères
Tu ne les vois pas bien mais tu sais les loups derrière
Ils en ont après toi et sous la lune crient ton nom
Tu n'te laiss'ras pas faire alors encore tu accélères
Tu fonces
Défoncé
Tu fuis
Tes monstres
Le compteur de la voiture s'affole autant que ton cœur
Et le vent fait bouillonner le sang dans tes veines
Tu n'sais plus très bien c'que tu fuis tant pis tu accélères
Tu fonces
Défoncé
Tu fuis
Tes monstres
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6. |
Sur L' Autre Rive
04:39
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Tu étais sur une île
Et tout autour de toi
Ce n'était pas
L'océan tranquille
Ou le vent ou le ciel
Tout autour de toi c'était
La lave brûlante
Et tes barques absentes
Ni enfer ni paradis
Rien que ta solitude
Il y a sur l'autre rive
Un homme qui te fait signe
Il t'appelle mais tu ne le vois pas
Le bruit de ton cœur
Est bien trop fort
Tes yeux embués
Ne le voient pas
Il y a un homme sur l'autre rive
Tu étais sur ton île
Et le feu t'entourait
Et te brûlait
Et pour te protéger
Toujours tu t'enfonçais
Et bientôt tu n'voyais plus
Que la fumée les flammes
La noirceur de tes drames
Sans armes et sans armures
Rien que ta solitude
Il y a sur l'autre rive
Un homme qui te fait signe
Il t'appelle mais tu ne le vois pas
Le bruit de ton cœur
Est bien trop fort
Tes yeux embués
Ne le voient pas
Il y a un homme sur l'autre rive
Et l'homme sur l'autre rive
A peur lui aussi
De venir te chercher
Il voudrait juste que tu le vois
Si tu tournais les yeux
Juste un petit peu
Tu le verrais au loin
Qui te fait de grands signes
Avec ses mains
Il y a un pont entre l'enfer et toi
Il te suffirait de regarder
Il y a l'homme de l'autre côté
Tu n'es plus seul
Non tu n'es plus seul
Il y a un homme sur l'autre rive
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7. |
Pour Toi
06:42
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Sur mon radeau d'infortune
Je m'en vais sous la lune
Je vais sans toi
Et ma main serre, machinale
Ton absence glaciale
Je vais sans toi
Et mes chansons ne veulent plus rien dire
Puisqu'il faut survivre
Sans toi
Oh, qu'avons-nous fait de mon bonheur
De tes espoirs
Oh qu'avons-nous fait de ton bonheur
De ta guitare
Sur cette terre inconnue
Loin des balles qui me tuent
Je vais sans toi
Sur toutes les routes sans soleil
Je n'trouve plus le sommeil
Je vais sans toi
Et sur ma couche, je me couche
Et je cherche ta bouche
Je vais sans toi
Oh, qu'avons-nous fait de mon bonheur
De tes espoirs
Oh qu'avons-nous fait de ton bonheur
De ta guitare
Le vide est rempli de toi
Et je vais sans toi
Entre ces murs de silence
Où résonne ton absence
Je vis sans toi
Je me souviens de toi sous mes doigts
Si vibrante
Je vis sans toi
Et quand je chante
Tu me hantes
Tu me hantes
Je vis sans toi
Mais dans mes rêves
Je te sens encore
Tout contre mon corps
Je vis pour toi
Je vis pour toi
Oh, qu'avons-nous fait de mon bonheur
De tes espoirs
Oh qu'avons-nous fait de ton bonheur
De ta guitare
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8. |
Voir La Mer
04:11
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Toute petite déjà
Les coudes sur la table
Et la tête dans tes mains
Pendant que ton père gueulait
Que ta mère pleurait
Tu rêvais de voir la mer
Ses plages de sable blanc
Ses galets tout ronds
Et ses hautes vagues bleues
Tu rêvais de voir la mer
Un jour qu'il faisait doux
Que je dormais encore
Ton sac en bandoulière
Tu partis voir la mer
Et dans le train bondé
Tu ne pensais qu'à elle
Cette mer chaude et salée
Qui te faisait tant rêver
Quand tu fus face à elle
Dans le doré du ciel
Debout au vent iodé
Tu voulus t'y baigner
Et tu laissas ton sac
Pour te laisser glisser
Et goûter le ressac
Des vagues qui t'avalaient
J'ai beau savoir que tu ne rentreras pas
Chaque matin je cherche en vain
La forme de toi
Sous les draps
Toute petite déjà
Les coudes sur la table
Et la tête dans tes mains
Pendant que ton père gueulait
Que ta mère pleurait
Tu rêvais de voir la mer
Ses plages de sable blanc
Ses galets tout ronds
Et ses hautes vagues bleues
Tu rêvais de voir la mer
Un jour qu'il faisait doux
Et que je m'éveillais
J'entendis au-dehors
Maman qui criait
Quand je fus face à elle
Je vis dans ses yeux
Des torrents de larmes
Comme une mer de chagrin
Appuyée sur la table
Elle n'entendait plus
Ni les cris de mon père
Ni les rires des autres enfants
Que le bruit de l'absence
Effroyable silence
Que tu nous as laissé
Quand tu partis voir la mer
J'ai beau savoir que tu ne rentreras pas
Chaque matin je cherche en vain
La forme de toi
Sous les draps
Toute petite déjà
Les coudes sur la table
Et la tête dans tes mains
Pendant que ton père gueulait
Et que ta mère pleurait
Tu rêvais de voir la mer
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9. |
Alexander Grothendieck
10:12
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Que m’apprend Grothendieck
?
Qu’il est encore possible d’ Être,
De vivre selon son idéal
Que rien n’est impossible
Et que tout s’envisage
Il faut beaucoup d’âme en plus
Pour aller au bout de soi-même
Pour aimer les Hommes
Pour arpenter sa route
Il faut tant de courage
Pour aimer les Hommes
Et les Femmes
Il faut tant de courage
Pour s’aimer
Sans jamais se délaisser
Sans jamais se trahir
Explorer son âme
Aller jusqu’au bout
Sans craindre ce qu’on trouvera
Que me dit Grothendieck
?
Qu’une concession de trop
Peut mener au tombeau
Qu’on se construit chaque jour
Pour se déconstruire encore
Et recommencer
En mieux
En plus beau
Comme un jeu de l(‘)égo
Apprendre est un jeu d’enfant
Il faut aimer la vie
Et se réjouir chaque jour
De l’infiniment plus petit
Au grand Tout qui nous unit
Il faut savoir regarder
Et penser
Et jouer
A chaque minute,
A chaque seconde
On est tous capable d’entrevoir la beauté du monde
Que m’apprend Grothendieck
?
Qu’il faut simplement s’ouvrir
Pour encore découvrir
Qu’on est le vecteur
L’outil
Qu’on peut se connecter
A tous
Au Tout
Il faut tant de courage
Pour aimer les Hommes
Et les Femmes
Tant de courage
Pour explorer
Apprendre encore
Arpenter le chemin
Tant de courage
Pour devenir humain
Ou le redevenir
Tant de courage
Et un petit supplément d’âme
Il faut tant de courage
Pour aimer les Hommes
Et les Femmes
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Les Cygnes Noirs France
Tant qu'on ne l'a pas vu, on ne peut que supposer qu'il existe quelque part. Le Cygne Noir est un oiseau rare et
mystérieux.
C'est aussi le cas de ces Cygnes-là.
"Une mélancolie nostalgique émerge de cette poignée de morceaux aux mélodies étonnantes" (Florian Schall pour Records Are Better Than People")
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